Dans le chaos, nous pratiquons physiquement l’art de libérer entièrement notre corps. Nous relâchons la tête, nous dénouons la colonne vertébrale, nous abandonnons notre corps entier à la vibration. Tel un serpent, nous laissons nos cellules se déplacer de manière imprévisible et à vitesse accélérée, nous pratiquons le lâcher-prise des peaux sèches. Le mental est absorbé, court-circuité, par l’inconnu et l’intuition. Chaque cellule de notre être déborde de liberté et transpire. Le chaos est l’espace de la catharsis, de la genèse, de la grande traversée, c’est le moment glorieux, le climax de la vague.
L’ombre du chaos est la confusion.