Dans le staccato, notre corps fait l’expérience de la puissance de l’énergie masculine, de l’élan de l’action et de la relation directe. Nos gestes aspirent à la connexion à l’autre, au monde. C’est l’espace de l’expression, de l’affirmation, des limites. La danse est scandée par l’expiration : le staccato se manifeste physiquement par la clarté, la définition et l’intention des formes. Il est porté par l’énergie du feu, par la percussion. Sa pulsation se nourrit dans et par la géométrie de nos hanches.
L’ombre du staccato est la rigidité.